La conscience de soi est la pierre angulaire de l’intelligence émotionnelle, sur laquelle repose tout l’édifice. Quelles sont mes failles et mes angles morts? Qu’est ce qui me fait réagir à l’excès? M’affecte particulièrement? Qu’est ce qui me fait rire? Pleurer? Sauter de joie? Anxieux? En colère?
Sans cette étape préalable – difficile car elle me remet face à moi-même – la 2 ème, qui est la maîtrise de soi, sera négativement impactée, et risque de devenir artificielle, sans effet durable.
Cette conscience de soi me permet d’identifier mes émotions dans une situation donnée. De mettre un nom dessus, de les rendre explicites – « oui, j’ai peur de …..ah, là, ça me met hors de moi et je suis furieux….. ».
Nous vivons dans une société « aseptisée » où il est de bon ton que le leader montre toujours un visage impassible – on parlera de « maîtrise de soi » – tout à fait factice, cette émotion ignorée, mise au déni, contenue reviendra en « boomerang » à un moment ou un autre. De même, la relation à l’autre manquera d’authenticité.
Comment progresser en conscience de soi? Des outils d’évaluation de la personne, sous la forme de questionnaires préalables qui seront ensuite interprétés et mis en situation avec une personne ressource extérieure, constituent un bon début. L’important est de bien faire le lien entre son ressenti intérieur et la situation vécue à l’aide d’un regard extérieur. Est-ce que je sais m’ouvrir aux autres? Reconnaitre mes erreurs? Accepter mes failles? Recevoir un feed-back honnête des autres ? Faire un bilan quotidien réflectif est également une bonne piste.
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