Lors de notre webinaire du 5 janvier dernier (dont voici le lien ici ), nous avons vu l’importance, en tant que leader, de savoir s’arrêter pour prendre du recul, analyser, évaluer et ajuster ses choix, ses comportements et ses actions du passé pour atteindre de meilleurs résultats futurs.

A contrario, le leader qui ne se régénère pas dans cette indispensable introspection positive, peut vite d’adopter un comportement de micro-manager face à la pression des enjeux et la complexité.

Ces prochaines semaines, nous vous proposons de définir cette notion, les signes et les conséquences négatives, les causes et les solutions.

Le micro-manager est un manager contrôlant qui veut que les choses soient faites exactement à sa façon, qui fournit peu de sens, de cadre sécurisé, d’accompagnement, de partage de bonnes pratiques et d’encouragement. Il créé une relation transactionnelle de dépendance qui se focalise sur les détails, les faiblesses et les erreurs de son collaborateur.

Imaginez un employé expérimenté à son poste, à qui un hiérarchique fraichement nommé viendrait dire comment faire une tache, contrôler 5 fois dans journée l’avancée de son travail , lui rappeler d’intégrer tel ou tel détail… Que pourrait ressentir cet employé ? Un sentiment d’inutilité, de frustration, de colère face à si peu de confiance et d’autonomie.

L’Institut Gallup a identifié 4 caractéristiques du micro manager :

  1. Il parle plutôt qu’il questionne
  2. Il se focalise sur le comment plutôt que le pourquoi
  3. Il s’immisce dans votre travail plutôt que de vous aider devenir autonome
  4. Il donne des feedbacks tardifs plutôt que des feedbacks réguliers

Le micro manager est absorbé par l’action, les contraintes, les urgences… Il ne s’en extrait pas, trop peu ou trop tardivement. Il fait peu confiance aux autres (il a souvent peu confiance en lui-même, d’où l’hyper-contrôle !). Sa création de valeur est donc très limitée pour son organisation, son équipe et les clients.

En ce début d’année, comment j’évalue la pertinence de mon management selon ces informations ? Suis-je concerné(e) ? Quelle attitude du micro-manager ai-je tendance – ou pas – à adopter ?