Comment puis-je bien répondre à mon environnement d’une manière émotionnellement intelligente si je n’ai pas effectué un travail de conscience préalable sur moi? (étapes 1 et 2).

Je peux, bien sûr, mais les gens vont sentir que quelque chose ne tourne pas rond. Par exemple, je peux retenir ma colère en adoptant un masque, jusqu’à une goutte d’eau qui risque à tout moment de faire déborder le vase. En clair, je ne peux bien interagir socialement avec les autres, comprendre leurs émotions et ce qu’ils vivent, que si j’ai fait ce voyage préalablement en moi. Sinon, je vais manquer d’authenticité et de spontanéité. Et la confiance dans l’équipe va s’en ressentir. 

La clé pour un leader émotionnellement intelligent, est de pratiquer l’empathie. Il s’agit, non pas de « porter toute la misère du monde », mais de savoir se mettre suffisamment à la place de l’autre, pour essayer de comprendre ce qu’il vit et ressent. C’est aussi agir positivement avec assertivité et vérité sur la situation. Dans l’intérêt du bien commun et non de quelque intérêt particulier – y compris le mien. 

Cet équilibre est difficile à trouver à cause de mes propres croyances, filtres, biais en tout genre qui agissent sur ma perception de la réalité. Progresser dans ce domaine impose un regard extérieur, qui saura me questionner sur la réalité telle qu’elle est, et non telle que je la vois de mes yeux.

Cette conscience sociale équilibrée – 3ème étape de l’intelligence émotionnelle – me permettra de prendre les bonnes décisions et d’agir en leader pour le bien de mon équipe. 

Comment est-ce que j’évalue ma propre conscience sociale ?

Rendez-vous dans l’article suivant pour la dernière partie de l’intelligence émotionnelle: la gestion des relations.