Nous avons abordé la semaine dernière la notion d’échec avec cette dualité – ami ou ennemi ? Soyons clair et non manichéen ! Personne n’aime échouer, mais certains savent mieux en tirer parti que d’autres – notamment nos amis anglo-saxons, conditionnés différemment de nous par leur système éducatif (voir post du 11 Mars). Voici 3 premières pistes de réflexion. Peut-être n’êtes-vous pas concerné(e)s, alors n’hésitez pas à les laisser passer :

Premier principe : Comprendre que nous avons été conditionnés et que nous ne sommes pas obligés de rester coincés dans ce paradigme, à savoir ÉCHEC = honte à dissimuler. Il ne tient qu’à nous de sortir de ce chemin, surtout si nous avons subi un des systèmes éducatifs mentionnés auparavant. 

Nous avons tous en tête le récent scandale du « dieselgate » où une équipe d’ingénieurs s’est résolu à truquer les résultats de tests d’émission de fumée d’échappement automobile – par peur de sanctions- parce qu’ils avaient échoué à concevoir un système qui permettrait la baisse de ces-dites émissions. 

2ème principe : Prendre la décision volontaire de vouloir construire notre expérience de vie au lieu de la saboter. Et comment la sabotons-nous ? En nous identifiant à notre échec, ce qui nous paralyse et nous empêche de nous lancer dans de nouveaux risques. La peur et la culpabilité nous poussent à rester immobile et ne rien entreprendre. 

C’est une véritable décision mentale que nous devons prendre, d’accepter l’échec, non comme une honte coupable, mais comme un signe de notre capacité à faire preuve d’audace. Je dois alors développer mon optimisme pour regarder l’échec comme quelque chose de constructif, même s’il reste douloureux.

Spencer Silver, chimiste travaillant pour 3 M, avait mis au point une formule de colle qui s’est avéré avoir un pouvoir d’adhésion très limité, donc sans intérêt. Il allait abandonner – découragé – quand un collègue lui fit part d’un problème qu’il rencontrait dans la lecture d’un de ses livres, très gros, pour lequel le marque-page n’arrêtait pas de tomber. Spencer appliqua sa colle peu collante sur un marque page adhésif et peu collant.. le post-it était né! 

3ème principe : Orienter nos pensées vers notre objectif final, au lieu de les arrêter sur ce qui nous fait peur. Tout commence par les pensées comme le dit l’adage. 

« Sème une pensée et tu récolteras un acte. Sème un acte et tu récolteras une habitude. Sème une habitude et tu récolterasun mode de vie. Sème un mode de vie et tu récolteras une destinée. ». 

Si je pense que je vais échouer et que j’en subirai de graves conséquences, alors je ne prendrai aucun risque, et serais tenaillé par la peur

Quelle piste me parle le plus à ce stade ? Que vais-je en faire ? 

A la semaine prochaine pour la suite de nos réflexions sur l’échec.