Nous aspirons tous plus ou moins à une réussite éclatante, à l’image de ces entrepreneurs qui s’étalent à la une des journaux. Malheureusement, notre quotidien nous fait souvent déchanter. Eh oui ! nous échouons parfois. En plus, nous vivons dans un pays – la France – où l’échec est parfois considéré à l’extrême comme une honte, du moins dans les générations plus anciennes -boomers ou Gen X.

Cette croyance tenace a pour origine notre système éducatif qui a été longtemps géré par les ordres religieux, et qui a ensuite produit des écoles élitistes et sélectives. Même la réforme Napoléonienne n’a pu empêcher cette culture de subsister, où les échecs étaient mis en exergue et même sanctionnés par des humiliations publiques. La recherche de la meilleure note a conditionné nos élèves des études longues à devenir des intellectuels, capables de donner la bonne réponse à tous les coups et, en corolaire, à éviter à tout prix le risque. ll en résulte souvent, en entreprise, un comportement « ceinture et bretelles » où chacun se refuge dans la réflexion, peu dans l’action, cherche à se couvrir au maximum et n’ose pas entreprendre par peur de ne pas être à la hauteur. 

On est loin de la culture anglo-saxonne qui considère l’échec comme un tremplin : elle a généré de multiples « success stories » qui créent des envieux parmi nos élites souvent sclérosées. Nos nouvelles générations – Y et Z – seraient a priori différentes…

Comment sortir de cette croyance limitante : échec = catastrophe – souvent favorisée par un management directif et impitoyable qui va la renforcer ? Comment s’inspirer des anglo-saxons, du moins sur cet aspect particulier ? Nous vous proposons dans les prochaines semaines, 10 pistes pratiques de réflexion pour vous aider – leader – à sortir d’une spirale dans laquelle vous pourriez être englués. 

Et si un échec – à condition de ne pas être répété – était une aujourd’hui une occasion de grandir ? de ré-ajuster une orientation pour parvenir, au final, à un meilleur résultat ?

Réfléchissez-y, nous en reparlerons la semaine prochaine.

Bon Week-end.