A peine sorti d’une crise, l’individu veut restaurer rapidement ce qui a été perdu et revenir à l’équilibre, voire plus.  Dans les moments les plus sombres, les gens sont attirés par une vision de victoire future, à condition qu’elle soit réaliste et qu’elle leur parle.

Churchill a eu des parents aisés, mais distants. Il a été fortement influencé par sa nourrice, qui l’a mis au contact de mineurs, de gens ordinaires, très éloignés de l’aristocratie et du parlement. Il a appris à leur contact la beauté d’une vie simple, le courage et le dévouement pour que leurs enfants aient une vie meilleure. 

Au plus fort de la guerre, Churchill rappellera à ses compatriotes que « ce n’était pas leur dernière heure », que « l’empire britannique durerait encore 1 000 ans», «qu’ils méritaient la victoire »……….Dans tous ses discours, il martelait qu’ils allaient y arriver, qu’ils « combattraient l’ennemi sur les plages, dans les champs, sur les mers »……. « qu’ils allaient gagner un nouveau monde de paix pour leurs enfants ». Il savait décrire les actions pratiques à entreprendre et aussi définir une image du futur que même les plus simples pouvaient comprendre. Il donnait ainsi à chacun un rôle à jouer dans ce drame. Puis il les projetait dans quelque chose de meilleur.

Un jour, avec mes équipiers, nous serons à nouveau assis à une terrasse, et nous boirons un verre d’amitié, fiers d’avoir surmonté ensemble cette crise et d’être passé de l’autre côté. Adoptons donc les bonnes attitudes pour gagner et mériter ce lendemain.

Comment vais-je projeter mes équipiers dans un futur réaliste et meilleur ? Et si je fixais aujourd’hui avec eux une date de célébration?