Nous abordons, dans cette série, quelques principes permettant au leader de mieux gérer l’échec et d’en faire une opportunité de réussite finale.

Si vous étudiez la vie de grands entrepreneurs, Richard BRANSON, J.K. ROWLING, Thomas EDISON et bien d’autres, la plupart ont connu des échecs retentissants avant d’arriver au succès pour lequel ils sont célèbres. C’est le 4ème principe pour aborder l’échec de manière plus saine, moins personnelle et moins émotionnelle : s ‘appuyer sur l’expérience d’autres
Charles Goodyear a tenté – en vain – de créer un caoutchouc à la fois souple et résistant. Lors de ses recherches, un morceau de caoutchouc imprégné de souffre tomba dans son poêle. Rageur, le scientifique le jeta par la fenêtre et il tomba dans la neige. Mais en se refroidissant, il devint élastique et résistant. Tout ce qu’il fallait pour un pneu….

Dans son fameux discours de Stanford en 2005, que vous trouverez en lien ici, Steve Jobs parle si bien de ses échecs de jeunesse et comment ils ont façonné celui qu’il est devenu. Décider de se retirer de l’université après quelque mois lui a donné l’occasion de prendre des cours de calligraphie – sa passion – qui s’avérera fort utile pour concevoir des années plus tard les belles polices de caractère du premier MacIntosh en 1984

5ème principe : Déprogrammer notre cerveau qui fonctionne en mode survie en voyant d’abord le négatif et en amplifiant le risque. Visualiser « comment je vais réussir » au lieu de « comment je peux échouer », attitude connue sous le nom de prophétie autoréalisatrice.  

6ème principe : Raisonner en terme excellence et non de perfection. Les titulaires d’un driver « sois parfait » vivent l’échec plus mal que les autres. L’excellence, c’est faire de son mieux et utiliser l’échec comme une occasion d’apprendre et de progresser. Pas de tout faire parfaitement et ne jamais échouer. 

Quelle piste me parle le plus à ce stade ? Que vais-je en faire ? 

A la semaine prochaine pour la suite