Appréhender l’échec autrement et rebondir de la bonne manière sera peut-être votre défi majeur cette année. Nous terminons cette série sur la gestion de l’échec avec les 3 derniers principes clés dont le leader peut s’inspirer pour devenir meilleur.
8ème principe : prendre le temps de réfléchir et d’analyser toute expérience négative pour en tirer des points correctifs.
« Le plus grave n’est pas de tomber, mais de rester par terre à ne rien faire ».
C’est l’échec du lancement de la première génération de la classe A de Mercedes (le test d’élan a tout bonnement mis la voiture sur le toit !) qui a poussé la marque à l’Etoile à généraliser l’utilisation de l’ESP – correcteur de trajectoire – qui était auparavant réservé aux voitures de luxe. Belle exemple de réussite après un échec puisque nous bénéficions aujourd’hui en série sur nos voitures, de cet organe indispensable de sécurité. Réfléchir – corriger – ré-essayer maintes fois répétés sont la triade de la réussite finale.
Lorsqu’on se sent envahi par des échecs successifs sans en voir le bout, pensez à vous retourner pour mesurer le chemin parcouru et le progrès accompli. Des surprises peuvent vous attendre !
9ème principe : savoir passer à l’action même si 100% des conditions ne sont pas réunies. Une série d’échecs mal gérés peuvent parfois refroidir beaucoup d’ardeurs et amener une certaine réticence à aller de l’avant. Oser se lancer dès que l’on a suffisamment d’éléments, sans avoir tous les éléments en main. « C’est en forgeant que l’on devient forgeron » nous dit le proverbe.
10ème principe : développer pour soi et ceux que nous dirigeons une culture du droit à l’erreur. J’ai le droit de me tromper si je ne répète pas mon erreur. Ça fait partie de la vie qui est un apprentissage permanent, depuis notre tendre enfance. Tout apprentissage comportera des chutes que je dois intégrer dans le bilan final.
John D. Rockefeller, à la fin du 19ème siècle, recevait dans son bureau son jeune avocat talentueux et prometteur, embauché quelques mois plus tôt. L’intéressé avait investi de manière fâcheuse près de 1 million de dollars dans une affaire délicate qui avait entrainé la perte de cette somme. Dépité, le collaborateur venait lui remettre sa démission, quand Rockefeller rugit : « Quoi ! je viens de dépenser 1 million de dollar pour te former et tu nous quitterais ! C’est hors de question ».
Quel nouveau regard je porte maintenant sur l’échec ? Après avoir relu les 10 principes, lequel me parle le plus ? Sur lequel dois-je agir en priorité ?
Que chaque leader puisse trouver le courage d’agir avec persévérance sur ce sujet si important, et soit inspiré pour passer un cap pour lui-même ou son équipe.
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