Optimisme ou espoir face à la morosité ?

La pandémie de la COVID-19 suscite un degré considérable de préoccupation et de lassitude dans la population. Quand l’OMS évoque un impact important sur la santé mentale et psychologique, la Revue Médicale Suisse décrit pour certains collaborateurs un sentiment d’exclusion et de stigmatisation injustifié. Enfin, certains analystes économiques évoquent même l’éventualité d’un ralentissement du rebond économique post-crise initialement attendu.

Dans un tel contexte de morosité mentale, émotionnelle et économique, comment réagir en tant que leader ?

Une piste serait de mieux appréhender 2 notions : l’optimisme et l’espoir.

L’optimisme, c’est un état d’esprit positif qui prend sa source dans une croyance personnelle. Force est de constater que cette philosophie de vie reste néanmoins limitée voire peu contagieuse face à l’inertie des organisations dans le contexte actuel. L’optimisme peut s’essouffler car trop personnelle !

L’espoir, c’est une dynamique positive qui permet d’améliorer ou changer les choses ensemble. C’est uni autour de l’espoir que le collectif peut partager un sentiment fort et commun : « ensemble c’est possible ! ». Il ne s’agit pas vouloir tout maîtriser mais plutôt s’adapter et co-construire une nouvelle réalité qui fasse sens pour chacun. Pour cela, c’est le leader qui insuffle cet espoir et permet au collectif de réussir la transformation.

Comment ? Par le lâcher-prise et l’intelligence collective !

• Le lâcher-prise : je dois reconnaître, en tant que leader, que je n’ai pas / plus la solution tout seul, mais un problème complexe à résoudre.
• L’intelligence collective : je suis convaincu qu’en initiant une dynamique d’équipiers acteurs, nous trouverons ensemble les modalités pour résoudre la question qui se pose à nous et tendre vers un avenir positif. L’équipe créée alors un processus qui met en mouvement l’organisation là où d’autres resteraient statiques, sceptiques voire négatifs ! 

En somme, un leader porteur de sens et d’espoir fait toujours la différence. 

Comment alors puis-je insuffler de l’espoir autour de moi ?