7% des français en télétravail – c’était le monde d’avant la crise. Il ne sera plus. Mais quel sera le monde d’après ?  

Le coronavirus a bouleversé durablement notre vision du travail – du moins dans le secteur tertiaire. Le télétravail généralisé pendant le confinement – 39% des personnes – a démontré que cette nouvelle forme d’activité était possible et utile. En début de confinement, ils étaient plus des 2/3, prêts à continuer cette expérience (étude CSA pour Malakoff Humanis) mais ce chiffre est tombé à un peu plus d’1/3 en fin de confinement. Ce télétravail – non préparé, systématique et imposé – n’est pas la panacée. La fatigue, la lassitude… une certaine désillusion a succédé à l’enthousiasme initial: omniprésence ou absence de la hiérarchie, conflits larvés à cause du manque de faces à faces, télescopage vie pro-perso, gestion difficile des enfants…….1/3 des personnes estiment que leur santé psychologique s’est dégradée. Les liens à distance nécessitent une grande auto-discipline… que tous n’ont pas forcément. La multiplication des réunions virtuelles crée  parfois un ras-le-bol…..

Il faudra se remettre à vivre après le confinement, réapprendre à travailler ensemble. Boris Cyrulnik qualifie cela de « processus de résilience » et parle de tutorat pour aider ceux qui auront vécu cette crise comme un traumatisme (perte d’un proche, difficultés familiales, soins intensifs…..). C’est là que le rôle des leaders d’équipe devient primordial. Tenir compte des disparités individuelles, comprendre les situations spécifiques de chacun, adapter son management pour garder l’engagement, la motivation et la cohésion de l’équipe, garantir la performance et les résultats attendus. Tout un art……

Et vous, comment l’avez-vous vécu ? Rendez-vous Jeudi pour quelques pistes pratiques que vous pourrez mettre en place au quotidien.