Depuis 2 semaines, nous avons étudié 2 des 3 attentes majeures des équipiers de la génération Z (1997 – 2010) et des milléniaux ou Y (1981 – 1996) qui leur permet de s’impliquer pleinement et être productifs dans l’entreprise, à savoir

  • le bien-être créé par un leadership bienveillant, et
  • l’éthique induite par une posture et des comportements respectueux de la personne, des interactions sociales et de l’environnement.

Aujourd’hui, penchons-nous sur la 3e des attentes : la transparence.

Dans la période de fortes incertitudes que nous vivons, l’enjeu de la transparence devient de plus en plus décisif pour le développement de la confiance et l’engagement de toutes les générations au sein des organisations.

La transparence, ce n’est pas dire tout ce que l’on sait, mais plutôt ajuster les informations en lien avec son interlocuteur, la situation et le contexte. Communiquer avec transparence permet de mettre en place une culture de responsabilisation où l’information peut circuler librement entre les personnes et les services.

Voici quelques pistes d’amélioration :

  1. Communiquer avec transparence sur le processus de décision

Simon Sinek, spécialiste en Leadership et Motivation, indique qu’être transparent envers les équipiers, c’est expliquer le contexte (étapes et modalités de réflexion) qui permet de comprendre les décisions qui ont été prises.

  • Communiquer avec transparence sur l’organisation

Pour que l’équipe comprenne l’organisation et les solutions mises en place pour traverser cette période troublée, le leader doit annoncer clairement les rôles et les responsabilités de chacun et les expliquer. L’équipe perdra ainsi moins de temps à chercher qui est responsable de quoi et à qui ils doivent demander de l’aide en cas de besoin.

  • Reconnaître avec transparence les difficultés

Pour un manager qui souhaite partager avec son équipe le statut de ses projets, la « juste transparence » serait de ne pas enjoliver la situation mais de rester honnête avec ses co-équipiers en reconnaissant les échecs. Parler aussi bien des succès que des difficultés et des défis rend le leader plus humain et augmente son capital confiance auprès de son équipe car il montre qu’il est possible de grandir ensemble. Les erreurs font partie de l’apprentissage.

  • Reconnaître avec transparence sa vulnérabilité

« Il n’y a pas de transparence sans vulnérabilité » selon Raphaël Choquet, Educateur et Thérapeute. Beaucoup trop de leaders ont du mal à reconnaître qu’ils ne savent pas. Cette posture (ou plutôt cette imposture !) envoie un mauvais message à l’équipe qui doutera du niveau de lucidité de son dirigeant sur les défis à venir. Inversement, un leader qui s’accepte avec ses failles, connait les limites de son organisation et sait prendre les bonnes décisions, est rassurant pour ses équipiers

De quelle manière concrète vais-je enrichir mon leadership de plus de transparence ?