La semaine dernière, nous avons vu que la génération Z (1997 – 2010) et les milléniaux ou Y (1981 – 1996) ont 3 attentes majeures pour s’investir pleinement et être productifs dans l’entreprise : le bien-être, l’éthique et la transparence. Pour la première de ces attentes – le bien-être – la responsabilité du leader est de créer les conditions pour que les 5 éléments du bien-être soient mieux pris en compte.

Cette semaine, nous vous proposons de découvrir la 2ème des 3 attentes : la génération Z et les milléniaux veulent que leurs leaders soient éthiques. Mais c’est quoi au juste l’éthique ?

Ces dernières années, des manquement graves au sein des gouvernances d’entreprise, une mauvaise gestion du risque RSE, des fraudes ou corruptions de dirigeants… sont à l’origine de nombreux scandales (Enron, Volkswagen, Lion Air, UBS, Renault…) étalés à la « une » des médias. Ces générations ont grandi en regardant un défilé de comportements contraires à l’éthique.

Les scandales éthiques sont toxiques pour la santé et le succès des organisations. Ce n’est plus seulement une question de conformité ou de relations publiques. Face à de telles dérives, les employés :

  • S’attendent à des mesures audacieuses pour remédier aux angles morts moraux de l’organisation (vol, utilisation des ressources de l’entreprise, comportements toxiques entre collègue…).
  • Désirent être managés par des leaders qui modélisent des postures et comportements alignés avec les valeurs de l’entreprise et son code éthique. Faire preuve d’exemple revient à créer un environnement respectueux qui permettra aux équipiers de partager la responsabilité du maintien de l’éthique au sein de l’entreprise.
  • Veulent que leur travail ait un impact positif sur les êtres humains et l’environnement.
  • Souhaitent développer leur talent et vivre la réussite collective dans une ambiance saine de travail où le respect des personnes et des différences est au cœur des interactions.

Savez-vous que, tout comme les nouvelles générations, la génération X (1965-1979) et les baby-boomers (1946-1964) évaluent également fortement l’éthique, mais de manière différente. Autant les générations plus âgées associent le comportement éthique au caractère personnel (exemplarité…), autant les jeunes générations se préoccupent davantage des communautés, de la tribu (épanouissement social) et de la planète (environnement). L’éthique peut donc revêtir une signification différente selon les générations, d’où des incompréhensions, frustrations, voire conflits. L’enjeu ici est de réconcilier et faire cohabiter toutes ces dimensions plutôt que de les opposer au risque de fracturer la dynamique sociale des nouvelles générations, porteuse d’espoir et de développement.

De quelle manière concrète j’intègre les dimensions éthiques à mon leadership ? Comment je fais coopérer les générations autour de l’éthique ?