Chaque jour, nous répétons des centaines de pensées ou d’actions de manière automatique – 80% selon Gerhard ROTH, chercheur en neurosciences. Nous faisons cela sans même réfléchir : l’avantage : notre cerveau économise ainsi de l’énergie et minimise les risques liés à l’incertitude.  C’est notre zone de confort.

Ces habitudes sont des comportements acquis par la répétition, et aussi une solution de facilité. Surtout s’ils correspondent à la satisfaction d’une envie, parce que cette dernière met alors en œuvre un mécanisme de récompense et de plaisir par le biais de la libération d’hormones dont la dopamine (ex: boire son petit « noir » du matin).

Mais que faire si je dois changer une habitude par nécessité, alors qu’elle est fortement ancrée en moi ? C’est tout le dilemme du leader qui doit s’adapter à un environnement complexe. Il doit remettre en question certains réflexes « ancestraux », qui – certes – ont fonctionné, mais qui ne conviennent plus. C’est un peu comme déprogrammer un ordinateur, ou encore changer une procédure. 

Chacun a en tête les bonnes résolutions du 1er janvier, qui s’estompent rapidement dans le brouillard de l’hiver…..  Pas facile de changer ! Comme le disait Jacques ATTALI: «  le neuf suscite la colère des habitudes ».

En cette trêve estivale, c’est peut-être le moment pour moi de prendre un temps de réflexion. Que dois-je remplacer dans ma manière de diriger mon entreprise, mon service, mes équipiers ? Quelle nouvelle(s) habitude(s) dois-je développer ? 

Nous verrons jeudi prochain, quelques pistes pour me préparer à réussir, là où j’ai peut-être maintes fois échoué dans le passé.